Le budget fédéral approuvé avec l’amendement « blouses blanches » du PTB
Le budget fédéral approuvé avec l’amendement « blouses blanches » du PTB

Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB : « Le gouvernement doit maintenant respecter la décision du Parlement et mettre l’argent à disposition du secteur des soins de santé. »

La Chambre des représentant vient de décider à une large majorité d’approuver le budget en douzième provisoire, avec l’amendement du PTB pour les blouses blanches. Raoul Hedebouw se montre satisfait : « avec cette décision, le fonds d’urgence de 67 millions d’euros pour le secteur des soins de santé est définitivement inclus dans le budget pour les deux prochains mois. Nous avions déjà déposé cet amendement en juillet de cette année mais il avait été rejeté. S’il existe aujourd’hui, c’est principalement dû aux actions sociales des blouses blanches qui ont accru la pression ces derniers mois. »

Une heure avant le vote, le parti de gauche organisait un rassemblement devant les portes du Parlement, en apportant des témoignages du monde du travail. « Les besoins sont énormes, explique Raoul Hedebouw. Le personnel soignant travaille avec des gens. Les blouses blanches tirent l’alarme de la société depuis des mois. Horaires impossibles, précarité des conditions de travail, impossibilité de prendre deux semaines consécutives de congé, manque de personnel, surmenage. Les gens du secteur de la santé méritent le respect, c’est de cela qu’il s’agit. »

Le PTB avertit également le gouvernement : « Pas question de contourner l’amendement ». « Au cours des six derniers jours, le gouvernement minoritaire a fait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas allouer les 67 millions d’euros à un secteur en difficulté. Ce gouvernement minoritaire doit maintenant respecter et appliquer la décision du Parlement. C’est aussi ce que dit la Constitution. Point. », explique Raoul Hedebouw.

Le porte-parole du PTB rejette également les autres arguments du gouvernement. « Le fait que le gouvernement soit en affaires courantes ne l’empêche pas de prendre des mesures d’urgence. En 2011, la gouvernement a déclaré la guerre à la Libye alors qu’il était en affaires courantes. C’était apparemment possible de prendre une telle décision à l’époque. Et maintenant, 67 millions d’euros pour le secteur de la santé ne seraient pas possibles ? Ils doivent être un peu sérieux. », réagit Raoul Hedebouw.

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